Vous avez démissionné de votre précédent poste ? Subi un licenciement économique ? Terminé votre contrat ou décidé d’entreprendre une reconversion professionnelle suite à une rupture conventionnelle ? Être demandeur d’emploi est un moment de vie qui amène son lot de doute, d’incertitude vis-à-vis du futur et de remise en question. Pourtant, c’est aussi une bonne occasion de prendre le temps de construire un avenir professionnel à votre image. Réaliser un bilan de compétences au chômage est notamment un moyen efficace de tirer le meilleur parti de cette période de transition. Voici 3 conseils pour en retirer tous les bénéfices !
1. Réaliser un bilan de compétences plutôt en début de période de chômage
Lancez-vous sans attendre ! Au début d’une période de chômage, d’autant plus si vous bénéficiez du versement des allocations, la pression financière est moindre. N’attendez donc pas l’approche de la fin de votre indemnisation pour passer à l’action et commencer un bilan de compétences.
Les résultats de ce dernier ne sont pas immédiats et peuvent prendre du temps. Cela peut se compter en semaines ou en mois ! Faites donc attention à ce qu’il n’y ait pas trop d’urgence de votre côté. Cela vous évitera d’être dans la précipitation et vous profiterez ainsi pleinement du processus de réflexion que vous offre le bilan.
Le versement de vos allocations chômage est en effet compatible avec la réalisation d’un bilan de compétences : profitez-en !
2. Demander un financement par France Travail (anciennement Pôle Emploi)
Les conditions de financement par France Travail
Le saviez-vous ? En tant que demandeur d’emploi, vous pouvez faire une demande de financement de votre bilan de compétences auprès de France Travail (le « nouveau » Pôle Emploi). Et ce, que vous soyez allocataire ou non !
Par le biais de l’AIF (aide individuelle à la formation), vous pouvez bénéficier d’un financement intégral ou partiel.
Pour ce faire, vous devez :
- prendre contact avec votre conseiller référent chez France Travail ;
- montrer en quoi le bilan rentre dans le cadre de votre PPAE (projet personnalisé d’accès à l’emploi) ;
- choisir un organisme de formation certifié Qualiopi comme l’Escale !
Le prix d’un bilan de compétences
Mais combien coûte un bilan de compétences ? Aucune législation n’encadre le prix des bilans de compétences. Toutefois, le montant se situe généralement dans une fourchette allant le plus souvent de 1 500 € à 3 000 € pour les plus onéreux.
Notez cependant que le fait que le bilan se réalise en ligne ou en présentiel n’a pas d’incidence sur le montant à payer pour le suivre.
👉 Pour connaître la différence entre bilan en présentiel et en distanciel, lisez notre article : Bilan de compétences physique ou bilan de compétences en ligne : lequel choisir ?
Les autres possibilités de financement pour un demandeur d’emploi
Si le financement par France Travail n’est pas accepté, vous pouvez tout à fait opter pour un financement personnel.
Deux cas de figure :
- vous payez l’intégralité de la somme par vos propres moyens ;
- vous utilisez votre CPF (compte personnel de formation).
La deuxième option est la plus courante et est utilisée par 90 % de nos participants. La bonne nouvelle c’est qu’en tant que demandeur d’emploi, vous êtes exonéré du reste à charge de 100 € à payer si vos droits CPF sont suffisants. En effet, depuis le décret du 29 avril 2024, une participation financière obligatoire de 100 € minimum est normalement à régler par toute personne utilisant son compte personnel de formation. Mais vous n’êtes donc pas concerné !
3. Définir un projet professionnel plaisant grâce au bilan de compétences et au chômage
La période de chômage : idéale pour faire le point sur son parcours professionnel
Propice à la réflexion, lorsque l’urgence financière ne se fait pas sentir, une période de chômage est le moment idéal pour faire le point. La ressource principale – et souvent celle qui fait le plus défaut – pour prendre du recul sur votre situation est le temps ! Du temps et de l’espace mental disponible pour penser et définir vos envies.
Les moments de « creux », avec tout ce qu’ils apportent comme incertitude, sont pourtant l’occasion de se poser les bonnes questions. Mettez ce temps à contribution, loin de l’injonction permanente à la performance et à la production de résultats, pour faire le point sur votre vie professionnelle. Vous convient-elle en l’état ? Qu’aimeriez-vous changer ?
Le bilan de compétences : idéal pour se projeter dans un avenir enthousiasmant
En plus de faire le point sur vos savoir-faire et vos savoir-être, le bilan de compétences vous propose une projection dans le futur par le biais de vos envies. L’idée n’est donc pas simplement de revenir sur ce que vous avez réalisé jusqu’à présent mais également de définir un projet professionnel motivant.
Ce « mouvement vers l’avant » sera d’autant plus bénéfique qu’il sera nourri par vos besoins, vos moteurs, vos aspirations. Bref, par votre vision du travail idéal qui réunira un maximum de vos critères de sélection !
Il ne s’agit donc pas de vous contenter de retrouver un poste mais de déterminer lequel vous donnera la motivation de vous lever le matin.
Bilan de compétences et chômage font bon ménage ! Si l’urgence financière n’est pas trop présente, le temps libre dont vous disposez en tant que demandeur d’emploi peut être utilisé à bon escient pour faire le point. Tout en conservant le versement de vos ARE (aide au retour à l’emploi) – si vous y avez droit – vous pouvez bénéficier d’un accompagnement personnalisé sur deux à trois mois dans le cadre d’un bilan de compétences. Une excellente opportunité pour trouver le projet qui vous fait vibrer !
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