Pourquoi j’écris

Ca fait maintenant une petite année que j’ai amorcé ma reconversion.

L’année dernière à la même époque, alors que j étais encore en poste dans un super cabinet de recrutement, j’ai commencé à réfléchir à la suite. Je savais que j’avais envie d’autre chose sauf que je ne savais pas du tout quoi. J’avais envie de plus de sens sauf que je ne savais pas du tout pas où commencer…

J’avais entendu parler du programme Switch collective car la fondatrice était une amie d’amis.

J’ai eu un coup de cœur pour le concept et me suis inscrite pour la session qui arrivait.

Ces 8 semaines d’accompagnement en ligne ont été un super point de départ. J’ai plus appris sur moi en quelques jours que je ne l’avais fait les années précédentes.

J ai compris (enfin commencé à comprendre) comment je fonctionnais, ce qui m’enthousiasmait, quelles étaient les aptitudes que je n’exploitais pas. J’ai appris aussi qu’il fallait arrêter de se chercher une passion. Qu’avant de chercher « un job qui a du sens », il fallait chercher ce qui avait vraiment du sens pour moi.

Je suis sortie de ce programme boostée et convaincue qu’il fallait changer. J’étais aussi convaincue qu’il fallait que je cible le secteur de la santé puisque c’était celui qui me passionnait depuis toujours et dont je m’étais un peu éloignée.

J’ai alors décidé de rencontrer un maximum de personnes dans ce secteur pour me faire avancer dans ma démarche.

Dans le cadre d’un rendez-vous de prospection, j’ai rencontré une toute jeune société qui menait un projet de prévention santé. J’ai eu un gros coup de cœur. A ce moment là, je me suis dit que j’allais enfin avoir la possibilité de faire un métier qui avait du sens pour moi et qui, poussé à l’extrême, pourrait même sauver des vies. Coup de coeur réciproque : mon profil les intéressait 🙂 Pour ne rien gâcher, il s’agissait d’une start-up, ce qui signifiait pour moi (enfin c’est ce que je pensais) un environnement en adéquation avec mes valeurs. J’ai quitté mon job et j’ai rapidement rejoint la boîte.

Cela a duré 2 mois… Je ne me suis ni projetée dans la mission, ni dans le mode de fonctionnement, ni dans l’environnement. Peut être aussi que je n’avais pas été assez claire concernant mes besoins, mes envies et mes contraintes.

J’ai écouté mon corps qui, sur cette période là, ne m’a pas suivi, et j’ai quitté la structure.

Depuis, je n’ai aucun regret. Je me suis peut être jetée un peu trop tête baissée dans ce projet mais je pense qu’il me fallait juste un déclic.

Depuis, je réfléchis, je me forme, j’échange, je lis.

C’est d’ailleurs en échangeant que j’ai compris une chose : j’aimais vraiment le métier de consultant en recrutement.

En revanche, j’ai aussi réalisé que :

  • J’avais toujours davantage envisagé le métier du côté candidat que du côté client. Là où j’aurais du être ravie de trouver le bon candidat pour mon client parmi 10 candidats rencontrés, j’étais frustrée de seulement pouvoir dire aux 9 candidats recalés: « je vous rappelle si un autre poste correspond davantage à votre projet ».
  • Je ne suis pas une bonne commerciale …et forcément, en cabinet, ça peut être frustrant de ne pas arriver à développer rapidement un beau portefeuille clients.

En parallèle, j’ai constaté que, rien que dans mon entourage proche, 1 ami sur 2 se posait la question de changer de job mais ne savait pas par où commencer. J’ai donc commencé à me pencher sur la question.

Aujourd’hui, un projet mûrit progressivement dans ma tête. En attendant, je me dis que partager les différentes étapes de mon cheminement pourra peut être servir à certains …