Les 3 clés pour construire un parcours professionnel qui nous correspond tout au long de notre vie

Quand, après m’être posée des milliers de questions et après avoir testé des projets qui ne me convenaient pas, je me suis décidée à développer un projet entrepreneurial, je me disais que je n’y arriverais jamais seule. 

Le cheminement a été long mais, avec quelques mois de recul, je sais d’ores et déjà une chose : même si mon projet n’aboutit pas, je saurai rebondir et j’aurai les clés pour pouvoir passer à autre chose. 

Pourquoi ? Parce que, durant ces derniers mois, j’ai fait 3 choses qui me serviront toujours

  • D’abord, j’ai appris à mieux me connaître, à comprendre comment je fonctionnais, ce que j’aimais faire, et à mettre des mots sur mes priorités,
  • Ensuite, j’ai appris à apprendre. Je ne savais pas comment créer un site: j’ai suivi des tutos, je ne savais pas comment créer des formations : je me suis inscrite à des cours en ligne, je ne savais pas parler devant une caméra : j’ai suivi les conseils d’un coach…. Aujourd’hui, je suis vraiment fière de ce que je suis arrivée à faire et je sais que je pourrai me resservir de toutes ces nouvelles compétences par la suite.
  • Enfin, j’ai échangé avec beaucoup de personnes, de tous horizons, pour avancer sur mon projet.

La démarche que je veux partager à travers l’Escale, c’est principalement celle que j’ai suivie.

Je pense que tout le monde devrait avoir  les clés pour pouvoir changer de job, faire des virages à 180° autant de fois qu’il le souhaite, et ce tout au long de sa vie

« Le travail n’est pas un objet figé une fois pour toutes, mais plutôt une pâte qu’il faut apprendre à modeler tout au long de notre vie ». Cette phrase m’a vraiment parlée lorsque j’ai lu le livre d’Alexandre Pachulsky (Uniques).

Pas la peine de revenir sur les chiffres que l’on voit passer tous les jours concernant le nombre de personnes qui veulent changer de job, le turnover grandissant des entreprises qui n’arrivent pas à garder leurs collaborateurs plus de 2,5 ans ou l’augmentation croissante de personnes free-lances…pour comprendre que notre manière d’envisager le travail change.

Aujourd’hui, on ne parle plus de carrière mais de multitudes d’expériences qui correspondent à différents moments de notre vie. C’est à dire à notre état d’esprit du moment, nos attentes, nos comportements nos valeurs, nos envies… Or, tout ça évolue forcément au fin du temps.

Un job qui a du sens aujourd’hui pour nous peut ne plus en avoir dans 3 ans ou 5 ans.

L’idéal serait donc de pouvoir identifier ses besoins et ses aspirations pour rebondir de job en job et se construire un parcours qui nous correspond.

Sauf que, dans les faits, peu de gens osent quitter leur job « trop rapidement » ou même quitter leur job tout court.  La plupart des personnes ont peur de quitter un poste pour lesquels ils ont fait des études adaptées, peur de devoir recommencer à zéro, de perdre en rémunération, peur d’être jugés par leur entourage ou même peur d’échouer….

On cherche une cohérence dans son parcours, un fil rouge, une évolution managériale, de nouvelles responsabilités, une mobilité géographique… mais au fond de soi, ce que l’on fait reste en décalage avec nos aspirations et, par conséquent, on est loin d’être épanoui au travail.

Ce qu’on cherche à faire, Laurent et moi, avec l’Escale, ce n’est pas un accompagnement ponctuel pour la transition de carrière

Ce que l’on veut, c’est donner des outils et des clés pour pouvoir soi-même faire autant de pauses, de virages (d’escales ! ) qu’on le souhaite dans vie professionnelle. 

Et pour moi, les 3 clés dans une période de transition sont : 

  • Apprendre à se connaître

  • Apprendre à apprendre

  • Développer soi-même les bons automatismes

 

1. Apprendre à se connaître

Comprendre qui on est, comment on fonctionne, ce qu’on a envie de faire et comment on a envie de le faire, c’est avoir les clés pour trouver le job qui nous convient réellement.

Pourquoi ? 

Déjà parce que comprendre ce qui nous convient et comment l’atteindre permet d’acquérir un plus grand niveau de motivation.

Mais aussi car, quand on se découvre vraiment, on est capable de décrire de manière très détaillée ce que l’on cherche. Cela permet aux autres de mieux nous aider et cela nous permet de se placer dans une démarche pro-active vis à vis des entreprises.

« La plupart des gens qui ne trouvent pas le travail de leurs rêves échouent dans leur quête non pas parce qu’ils manquent d’informations sur le marché de l’emploi, mais parce qu’ils manquent d’informations sur eux mêmes« , Dick Bolles, What Color is your parachute

Le problème c’est qu’on ne nous a jamais appris à faire ça. On ne nous a jamais appris à l’école, à se questionner sur ce qu’on aime vraiment, sur ce que l’on aimerait faire.

Quelques exemples d’actions pour travailler sur la connaissance de soi :

  • En réalisant différents exercices en lien avec notre personnalité, nos envies, nos rêves, nos motivations,
  • En allant chercher tout ce qui nous a fait vibrer par le passé,
  • En cherchant dans quelles activités au quotidien on est totalement engagé et on est plein d’énergie…,
  • En comprenant quels sont nos talents, et non pas uniquement nos compétences professionnelles …

Ces exercices sont d’autant plus utiles qu’ils aident aussi à mieux comprendre nos besoins et nos interactions avec les autres dans notre vie personnelle.

2. Apprendre à apprendre

On a souvent peur de quitter un métier ou un secteur d’activité car on se dit, par exemple, que l’on n’a pas fait autant d’années d’études pour rien.

On se dit qu’il vaut mieux capitaliser sur nos acquis, notre formation ou notre expérience. 

Toutes ces dernières années, je me suis dit qu’il fallait absolument que je garde un fil rouge dans mon parcours. Je m’étais fixée comme objectif de rester dans le secteur de la santé qui me passionne depuis toujours. (Je m’étais sûrement aussi mis une très grosse pression de par mon environnement familial… mais ça c’est un autre sujet!).

En me lançant dans un nouveau projet, j’ai fait une croix sur ce « fil rouge » qui me tenait à coeur. 

Néanmoins, j’ai davantage appris en une année que durant toutes les années précédentes! Et c’est ce qui m’a donné beaucoup plus de confiance en moi et de sérénité pour la suite. 

Je sais que, quel que soit le projet dans lequel je me lancerai ensuite, je serai capable de me relancer dans de nouveaux apprentissages

« Apprendre à apprendre est le passeport de notre liberté, car elle nous permet à tout moment de notre vie, d’effectuer des choix qui nous correspondent ». (Uniques)

Une fois que l’on a appris à apprendre, on peut se relever de n’importe quel changement, de n’importe quel bouleversement. 

Et le point positif, c’est qu’aujourd’hui, tout le monde peut se former sur presque tout! 

3. Mettre en place les bons automatismes

A chaque fois que l’on est dans une phase de transition, l’objectif est d’arriver à avoir les bons automatismes.

Et pour moi, les deux principaux facteurs clé de succès sont

  • d’apprendre à construire son réseau tout au long de sa vie
  • de systématiquement explorer et tester toutes les idées de projet que l’on peut avoir

Le premier élément, c’est de construire son réseau, le travail de toute une vie.

Ce n’est pas simplement l’actionner lorsqu’on en a besoin mais c’est avoir les bons réflexes et savoir mettre en place une démarche structurée. C’est ce qui assure de pouvoir plus facilement construire son propre poste plutôt que de répondre à des annonces toutes faites. 

Or, seulement 15% des cadres ont une démarche réseau bien construite. Et pour cause, la démarche n’est pas innée et beaucoup de personnes ont encore des priori avec cette manière de fonctionner.

C’est Laurent qui m’a convaincue de la puissance du réseau. Lui même a travaillé dessus toutes ces dernières années et c’est grâce à cela qu’il a trouvé aujourd’hui un job qui le passionne.

Le deuxième élément clé, c’est le « Test and Learn »

Trouver le job qui nous convient cela passe, on l’a vu, par une phase de réflexion et d’introspection mais cela passe surtout par un processus d’exploration et de découvertes.

Avant d’avoir essayé on ne peut pas savoir si on est fait pour un métier ou pas. C’est en testant cette petite chose qui nous faisait vibrer qu’on va se rendre compte qu’elle nous plait réellement.

On a tous tendance à idéaliser le métier rêvé mais parfois, en une journée ou même moins, on se rend compte que c’est trop physique, trop contraignant, que c’est finalement une série de tâches routinières….

Il y a des dizaines de manières de tester un nouveau projet, que ce soit de manière formelle (grâce au CPF, à Pôle Emploi, à des entreprises privées telles que « Testeunjob », en freelance…) ou informelle (en travaillant avec une relation ou dans une association par exemple…). 

L’objectif, dans tous les cas, c’est d’apprendre en faisant, comme les enfants 🙂

Ce que l’on propose avec l’Escale, c’est de travailler sur tous ces éléments, c’est de pouvoir détenir les clés pour être libre, durant toute notre vie professionnelle, de construire une carrière qui a du sens pour nous.

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