L’art de provoquer sa chance

J’ai découvert Philippe Gabilliet grâce au podcast Génération Do It Yourself de Matthieu Stefani et j’ai adoré sa sa façon de présenter les choses à la fois claire, dynamique et drôle.

Philippe Gabilliet est professeur à l’ESCP et conférencier. Ses thèmes de prédilection sont la chance et l’optimisme, thèmes qu’il adapte au monde de l’entreprise, notamment au leadership.

Difficile de retranscrire l’énergie et tout ce qui passe à travers une conversation j’avais quand même envie de partager, dans les grandes lignes, ce que j’ai trouvé intéressant dans ce podcast.

Les thèmes de la chance et de l’optimiste sont des notions souvent abordées, notamment quand on entend des témoignages d’entrepreneurs ou chefs d’entreprise à succès. Mais en définitive la chance, comme l’optimisme, sont d’abord des comportements. A nous de savoir comment faire pour les développer !

            

La chance

La chance, c’est d’abord un comportement. Elle n’existe pas en tant que pouvoir supérieur que certains ont et d’autres pas.

« Le « chanceux », c’est quelqu’un qui a une capacité supérieure à la moyenne à rentabiliser l’inattendu ».

C’est quelqu’un qui voit le monde “en mode ouverture et curiosité » et qui va recycler toutes ses expériences — bonnes ou mauvaises — pour en tirer parti.

« Personne ne nait sous une mauvaise étoile mais beaucoup de gens ne savent pas lire le ciel, Dalaï Lama ».

4 règles pour aider la chance:

Régler sa boussole intérieure

Il faut comprendre vers quoi m’emmène ma boussole intérieure. Comment ? En rédigeant la liste de ses envies (comme dans le bouquin de Grégoire Delacourt). En notant tout ce qu’on aimerait avoir, expérimenter, vivre… Il faut mettre régulièrement à jour sa liste pour régler sa boussole.

Etre attentif

Il faut être curieux, attentif au reste du monde, provoquer le hasard, être en situation de disponibilité par rapport à la connaissance.

Par exemple: se dire qu’on achète tel magazine chaque fois qu’on prend le train. Déambuler volontairement dans un rayon de la Fnac qui ne nous intéresse pas pour voir ce qui va se passer et trouver de nouvelles idées…

Etre un diffuseur de chance

Pour avoir plus de chance dans la vie, il faut en être une pour les autres. Il faut aider ceux que l’on aime à atteindre leurs objectifs.

« Etre un pourvoyeur d’inattendu positif pour les autres va générer de la réciprocité ».

Pour les entrepreneurs par exemple, ce n’est pas trouver l’opportunité le plus important mais c’est d’être une opportunité pour les gens.

Recycler

« Le vrai chanceux vit en mode compost ».

Il exploite tout ce qu’il a vécu (échecs, ennuis…) et s’en sert.

« Ne pas laisser sa chance c’est ne pas laisser passer le moment où les planètes sont alignées et passer à l’action ».

            

L’optimisme:

« L’optimiste, ce n’est pas celui qui dit toujours que tout va bien. C’est celui qui dit « ça peut s’arranger ».

Son mantra : soit on agit, et il peut se passer quelque chose, soit on ne dit rien et on consent au Mal.

L’optimiste va mettre l’accent là où il est bon. Il est plus facile de faire la différence en capitalisant sur nos forces qu’en travaillant sur nos faiblesses.

Etre optimiste, c’est faire 4 paris :

  1. le futur est toujours surprenant
  2. la vie est faite de 2 types de situations: celles où on peut quelque chose et celles contre lesquelles on ne peut rien
  3. il faut trouver des solutions coûte que coûte, même imparfaites.
  4. on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise

Pour travailler son optimisme, il faut davantage faire confiance aux autres, car l’optimisme augmente au fur et à mesure qu’on le partage. Il faut se dire en se levant qu’on va essayer de rendre optimistes un maximum de gens dans la journée…

L’entrepreneur, par exemple, se doit d’être optimiste. Etre entrepreneur, c’est être charge d’état d’âme (comme le parent est charge d’âme). Il est obligé de générer de l’attirance, de la crédibilité, de la fidélité, de la confiance …

« L’entrepreneur efficace doit avoir l’optimisme aux commandes et le pessimisme dans la soute. Il y en a un qui est là pour réguler l’autre ».

Qu’est ce que je retiens ?

Dans des moments où l’on aimerait donner plus de sens à sa vie professionnelle, où l’on aimerait changer mais qu’on n’ose pas… Savoir que la chance et l’optimisme se provoquent cela devient rassurant pour se lancer …et réussir 🙂

Et pour écouter le podcast: https://soundcloud.com/generation-do-it-yourself/philippe-gabilliet-la-chance

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